Où comment les suprémacistes blanc-he-s à travers l'occident s'organisent
Début mai 2025, à Minneapolis (Minnesota), Shiloh Hendricks, mère blanche, se rend dans un jardin public avec son fils de 15 mois. Lorsqu’un garçon noir de 5 ans tente de prendre un sac de couches — un acte qui ne saurait constituer un vol au sens juridique pour un enfant si jeune — elle l’injurie en le traitant du « n… », avant qu’un passant ne filme la scène et ne diffuse la vidéo sur les réseaux sociaux.
L’âge de l’enfant est déterminant : la littérature montre que les adultes perçoivent les garçons noirs comme plus âgés et plus responsables que leurs pairs blancs. Une étude de 2014 a révélé que des participants surestiment en moyenne l’âge des garçons noirs de 4,5 ans et les jugent moins innocents que des garçons blancs de même âge. Cette « adultification bias » contribue à minimiser l’empathie envers la victime et à le rendre beaucoup plus responsable et dangereux qu’il n’est.
Après la diffusion de la vidéo, Shiloh Hendricks ouvre une cagnotte en ligne, prétendant que sa vie est menacée. Elle récolte plus de 600 000 $ de la part de communautés suprémacistes occidentales, qui célèbrent ce qu’elles qualifient de « fin de la culpabilité blanche ». Cette mobilisation financière révèle :
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